Projet Liberté-Nation
EXTRAIT (3) DU TOME 3 - En 1980, c’était le début de la fin du rêve indépendantiste.

EXTRAIT (3) DU TOME 3 - En 1980, c’était le début de la fin du rêve indépendantiste.

Me Guy Bertrand

6 septembre 2021

EXTRAIT (3) DU TOME 3 de mon essai biographique intitulé: « Espoir anéanti » Pour tout savoir sur le contenu de cet ouvrage socio-politique commandez le dans toute bonne librairie ou en ligne à l'adresse: https://leseditionsgid.com/auteurs/auteur-bertrand-guy/me-guy-bertrand-espoir-aneanti-troisieme-periode-1976-1985.html?fbclid=IwAR0wlXNdcy66Ovr-9h6YDcxWL4F83k9aMvoYgXK49G4asvhSz6RxpHB4YnU 

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À la page 563-4, on y lit, sous le titre : En 1980, c’était le début de la fin du rêve indépendantiste.

« Mais malheureusement, le 20 mai 1980, le peuple québécois a signifié à ses dirigeants du Parti québécois qu’il n’acceptait pas sa proposition formulée dans une question tellement longue qu’elle n’en finissait plus de finir et qui, parce qu’elle prêtait à confusion, rendait crédibles toutes les interprétations.

Je me souviens que la victoire du camp du NON a reposé sur deux éléments. Le premier c’est que Trudeau venait de se faire élire comme premier ministre du Canada avec une victoire écrasante au Québec ayant réussi à placer à la Chambre des communes 74 députés libéraux sur 75 sièges possibles.

Pierre Eliott Trudeau était la vedette au Québec à l’époque. Il représentait, comme disaient certains, le Québécois qu’on aimerait être (grand, charismatique, riche, playboy sur les bords, etc.) alors que Lévesque était le Québécois qu’on était (petit, frêle, gêné, relativement pauvre, etc.).

La victoire récente de Trudeau rendait presque inégal le combat entre lui et René Lévesque.

Le deuxième élément, c’était la crédibilité dont jouissait Trudeau. Ainsi, il savait qu’on ajouterait foi à ses propos pendant la campagne référendaire :

Un pour le NON est un vote pour le OUI à un changement constitutionnel.

Un changement, ce n’est pas avec le OUI, c’est avec le NON que vous l’obtiendrez.

Je m’engage à procéder à ces changements constitutionnels qui sont tellement réclamés depuis longtemps si vous dites NON à la question posée par les séparatistes.

C’est ainsi qu’à partir du 20 mai 1980, tout a basculé. Le Parti québécois, ses députés et son gouvernement vont commencer à s’écraser devant Ottawa et Pierre Eliott Trudeau. »

(…)

Me Guy Bertrand

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